Un herbier de la flore du pic du Midi par Vincent Baylac

 

A herbarium of the flora of the Pic du Midi by Vincent Baylac

 

  • Cédric Audibert

 

 


Résumé / Abstract


Un herbier de Vincent Baylac rassemble des plantes qu’il a collectées en 1878 lors d’ascensions journalières au pic du Midi pour effectuer des relevés météorologiques.

Mots clés : Vincent Baylac – général de Nansouty – herbier – pic du Midi – observatoire – France – botanique

A herbarium by Vincent Baylac brings together plants he collected in 1878 during daily ascents of the Pic du Midi to carry out meteorological observations.

Keywords: Vincent Baylac – General de Nansouty – herbarium – Pic du Midi – observatory – France – botany

 

 


Plan


Introduction

Éléments biographiques de Vincent Baylac

Description de l’herbier du pic du Midi

Conclusion

Références bibliographiques

Annexe


Texte intégral


 

Introduction

L’album dont il est ici question fait partie des collections botaniques du musée des Confluences à Lyon (Fig. 1). L’entrée de cet herbier au musée n’est pas connue et il n’apparaît pas dans les registres ou les journaux d’entrées. Une mention à l’intérieur de l’herbier indique qu’il a appartenu à "Monsieur le Docteur Guède 4, Rue d'Auteuil", à une date antérieure à 1926 1. Nous n’avons pu obtenir d’informations précises sur ce Dr Guède et ni découvrir comment l’album est entré en sa possession.

Fig. 1. Herbier Baylac. Musée des Confluences, inv. 48000028.

 

Éléments biographiques de Vincent Baylac

Jean-Baptiste Vincent 2 Baylac 3 est né à Campan (Hautes-Pyrénées) le 22 janvier 1847 4. Son père, Jean-Baptiste, était receveur-buraliste et sa mère, Jeanne Gouaux, ménagère. Il est l’avant-dernier d’une fratrie de sept enfants. En 1865, devançant son service militaire, il s’engage volontairement dans l’Infanterie au 43e de ligne 5, il est sous-officier. Après la guerre franco-prussienne, en juillet 1871, il passe dans la réserve de l’armée. Il se marie un an plus tard avec Thérèse Vignaux 6. Le couple s’installe à Bagnères-de-Bigorre et de cette union naissent deux fils Alfred 7, en 1873 et Charles 8, en 1878. Le premier deviendra soldat puis gardien de phare au Tonkin (région de l’actuel Vietnam) avant sa démission en 1915 9. Durant toute cette période, Vincent Baylac est la plupart du temps affecté à la station météorologique du pic du Midi. En 1882, il quitte l’observatoire. Sa femme meurt en 1887 10, seulement âgée de 34 ans. Il se remarie à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) avec Lucie Carrière 11, âgée de 19 ans, avec laquelle il a un fils Jacques Lucien 12, né en 1888. Il est alors receveur-buraliste à Saint-Pons. On le retrouve en 1901 occupant la même fonction à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) 13, puis en 1906 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) tout en résidant à Saint-Cyr-sur-Mer (Var) 14. C’est dans cette dernière ville qu’il décède le 27 septembre 1914 à l’âge de 68 ans 15.

Vincent Baylac est connu pour avoir été l’associé du général Champion de Nansouty (1815-1895), directeur de l'Observatoire du pic du Midi de Bigorre. En 1873, à l’initiative de la Société Ramond, une station provisoire, la station Plantade (Fig. 2), est installée au col de Sencours, à 2238 m d’altitude où travaillent Nansouty et Baylac durant six années, quelques mois en 1873 16 et de manière plus continue à partir de 1874. Puis en 1879, un vrai observatoire (Fig. 3) est construit beaucoup plus haut, à 2877 m, et inauguré l’année suivante. Il sera complètement fonctionnel à partir de l’été 1881 (Vaussenat, 1881).

Fig. 2. Illustration de la station métérologique Plantade. Extrait de Vaussenat (1881). Source : gallica.bnf.fr / BnF

 

Fig. 3. Illustration de l’observatoire du pic du Midi. Extrait de Vaussenat (1881). Source : gallica.bnf.fr / BnF

 

Baylac avait comme mission d’effectuer des relevés météorologiques et nivologiques et de les transmettre jusqu’à Bagnères-de-Bigorre, d’abord à pied, puis à partir de 1877 par télégraphie. Les relevés concernent les températures, la force et la direction des vents, la description de la nébulosité, les précipitations, etc. Avant la création de l’observatoire, il faisait chaque matin l’ascension du pic du Midi, connue pour être difficile surtout en hiver, qui dure de huit à dix mois (Davoust & Damiens, 1995) ; il a plusieurs fois risqué sa vie à cause des avalanches, des séismes ou des ouragans (Anonyme, 1879). Le bulletin de la Société Ramond ne manque pas d’articles relatant son courage en toutes circonstances. En récompense de ses efforts, il reçoit une médaille en vermeil décernée par le ministère de l’Instruction publique 17.

Très isolés une grande partie de l’année, Baylac et Nansouty consacraient tous leurs loisirs à l’histoire naturelle, principalement la botanique. En dehors d’une liste des espèces du pic du Midi publiée par l’entremise de Régnault, Baylac n’a laissé aucune communication sur la botanique à notre connaissance, mais il a récolté des plantes avec le général de Nansouty et a réalisé des herbiers : « En 1878 J. Baylac, compagnon et observateur dévoué du général de Nansouty, confectionnait un premier herbier, sous forme d’album, y réunissait près de 80 plantes vasculaires récoltées entre Sen Cours et le sommet. Cet herbier est précieusement conservé à l’Observatoire » (Guinet & Turmel, 1948). Cette description pourrait correspondre à l’herbier présent au musée des Confluences, mais si celui-ci était déjà entre les mains du Dr Guède avant 1926, il ne peut s’agir du même herbier. Baylac a, de toute évidence, composé deux albums-herbiers, l’un pour le général de Nansouty 18 et un autre pour lui-même. L’herbier « du Pic du Midi » du général de Nansouty est conservé dans les collections de l’Observatoire 19 de l’université de Toulouse ; c’est celui qui est cité par Guinet & Turmel en 1948. C’est aussi celui mentionné par Tissandier (1879) qui le décrivait comme « un herbier fort intéressant » puisque des espèces tirées de cet herbier ne figurent pas dans l’album du musée des Confluences. Anonyme (1884) attribue cet herbier au général de Nansouty : « Le général a constitué, avec l’aide de M. Baylac, un herbier fort intéressant de la flore des hautes régions du Pic ». La confusion existant dans l’attribution de cet herbier au général de Nansouty ou à son collaborateur Baylac est due au fait que dans un cas, on considère le récolteur et dans l’autre, le préparateur. Cet herbier est d’une facture très similaire dans la disposition des plantes et le style d’étiquettes, mais dans un plus grand format que celui du musée des Confluences.

Baylac est le découvreur d’un genre nouveau de myxomycète qui fut appelé Rupinia (il est aujourd’hui classé dans les Pézizales). Rupin (1879) donne les circonstances malencontreuses qui ont fait que ce genre nouveau ne fut pas dédié à Baylac, son découvreur.

Après avoir quitté l’observatoire en 1882, il semble avoir délaissé complètement l’histoire naturelle, ou bien l’a pratiquée loin des réseaux de sociabilité.

Description de l’herbier du pic du Midi

L’album de plantes de Vincent Baylac est au format paysage et mesure 15,5 x 22,5 cm. Ouvert, il mesure 44,5 cm de largeur. C’est un carnet relié chagrin noir avec le titre gravé et doré en capitales « FLORE DU PIC DU MIDI ». La tranche est décorée de double-nerfs et porte une étiquette collée avec la mention manuscrite « Flore Pic du Midi ». Les gardes sont en papier marbré et une étiquette du propriétaire de l’ouvrage est collée sur la garde volante. Sur cette dernière est contrecollée une page signée de la main de V. Baylac donnant les précisions suivantes : « Cet album ne contient que des fleurs du Pic du Midi de Bigorre, depuis le niveau du lac d'Oncet (Alte. 2238 m) jusqu'au sommet du Pic (Alte. 2877 m) » (Fig. 4). Les altitudes données indiquent donc qu’il s’agit des plantes collectées depuis la station météorologique jusqu’au sommet. Elles ont été collectées entre mars et novembre 1878 d’après les données indiquées sous les échantillons.

Fig. 4. Note signée de Vincent Baylac servant d’avertissement pour l’album. Musée des Confluences, inv. 48000028.

 

À l’intérieur de l’album, le classement des espèces ne suit pas un ordre particulier, à l’exception des fougères qui sont groupées à la fin. Les échantillons sont arrangés en quinconce, soit un grand échantillon au centre et quatre plus petits dans les angles, à l’exception d’une part qui n’en présente que quatre disposés en losange et deux qui en alignent trois horizontalement. C’est donc l’esthétique qui semble avoir présidé à l’organisation de l’album.

Une liste des plantes collectées par Baylac au pic du Midi de Bigorre a été publiée par Baylac (1880). Cette liste comprend 218 espèces phanérogames et 11 fougères. Seulement 82 espèces sont représentées dans l’album, soit 36% des espèces qu’il a observées. Trois d’entre elles sont représentées par deux échantillons : Dryas octopetala (en fleur et en fruit), Geum montanum (en fleur et en fruit) et Allosorus crispus [Cryptogramma crispa] (fronde fertile et fronde stérile).

Les espèces représentées sont pour beaucoup typiques des étages subalpin et alpin. On y trouve par exemple Soldanella alpina, Fritillaria pyraenaica, Gregoria vitaliana ou Gentiana glacialis. On note une surreprésentation dans l’herbier des espèces portant les qualificatifs alpina et pyrenaea ou de ses variantes. Ainsi les deux tiers des espèces avec le qualificatif pyrenaea ou ses dérivés sont représentées alors qu’elles ne représentent que 7% des espèces ainsi nommées dans son catalogue. Ce résultat pourrait s’expliquer par la charge évocatrice de ces noms, qui renvoient à des caractéristiques emblématiques associées à des conditions de vie particulières, ce qui pourrait ainsi avoir influencé le choix de plantes perçues comme particulièrement représentatives en raison même de leur nom.

L’herbier est globalement en bon état mais sont présentes d’anciennes traces d'attaques d'insectes sur certaines fleurs et sur le papier, en particulier dans les dernières pages de l’album. Il est entièrement scanné et inventorié. Quelques vues sont présentées (figs. 5-8) et la liste des espèces est donnée dans l'annexe 1.

Figs. 5-8. Quelques vues de l'album du pic du Midi. Musée des Confluences, inv. 48000028.1-5 ; 11-15 ; 33-37 ; 81-85.

 

 

Conclusion

Cet herbier nous livre un double témoignage, en offrant d’abord un aperçu d’une partie de la flore d’altitude au pic du Midi il y a 150 ans alors que la station livrait, concomitamment, ses premières données météorologiques. Aujourd’hui cette flore est menacée par un réchauffement climatique de plus en plus accusé 20, ce qui confèrera à cet album une valeur symbolique de plus en plus forte. Mais il reflète aussi une activité humaine pionnière qui a permis à des hommes de conquérir et de s’installer durablement dans un espace hostile ; ces plantes ont été recueillies en haute montagne au cours des expéditions quotidiennes pour effectuer des mesures météorologiques. Cet herbier n’est pas le simple fruit d’une randonnée effectuée lors d’un bref séjour, il a été constitué au fil des semaines en marge d’une activité à la fois intense, difficile et solitaire.

 

Références bibliographiques

Anonyme, 1879. L’observatoire du Pic du Midi (Hautes-Pyrénées). Le Magasin pittoresque, 47 : 372-374.

Anonyme, 1884. Observatoire du Pic du Midi. Revues scientifiques, 6 : 288-293.

Baylac V., 1880. Plantes trouvées au Pic du Midi entre les altitudes 2,238 et 2,877. Bulletin de la Société d’Histoire naturelle de Toulouse, 14 : 223-230. [présenté par M. Regnault]

Davoust E. & Damiens J., 1995. Histoire de l’Observatoire du Pic du Midi. La Météorologie, 8e série, numéro spécial : 22-27.

Davoust E., 2000. L'Observatoire du Pic du Midi : cent ans de vie et de science en haute montagne. CNRS éditions, 542 p.

Gentili G. 1962. L’Observatoire du Pic du Midi. 6e édition. Bagnères-de-Bigorre, Les Éditions pyrénéennes, 48 p.

Guinet C. & Turmel J.-M., 1948. Le Pic de Midi de Bigorre. Son intérêt biologique. Bulletin de la Société Botanique de France, 95 (supplément 1) : 54-56.

Rupin E., 1879. Rupinia pyrenaica. Bulletin de la Société botanique de France, 26 : 322-323 (séance du 28 novembre 1879).

Tissandier A., 1879. Une visite au général de Nansouty. Ascension du Pic du Midi. Vendredi 10 janvier 1879. La Nature, 7 : 134-138.

Vaussenat C.-X., 1881. Le Pic du Midi & son Observatoire. Conférence faite dans l’Observatoire du sommet du pic du Midi à la réunion du Club Alpin Français le 21 août 1880. Bulletin de la Société Ramond, 16 (2) : 65-84.

 

 


Annexe 1 : liste des espèces présentes dans l’herbier avec leur date de collecte. Toutes les espèces ont été collectées depuis le niveau du lac d'Oncet jusqu'au sommet du Pic, entre 2238 et 2877 m.

48000028.1 Asteraceae Antennaria carpatica Juin 1878
48000028.2 Caryophyllaceae Paronychia polygonifolia Août 1878
48000028.3 Ranunculaceae Anemone vernalis Mai 1878
48000028.4 Asteraceae Gnaphalium dioicum Juin 1878
48000028.5 Caryophyllaceae Paronychia serpyllifolia Juillet 1878
48000028.6 Brassicaceae Draba tomentosa Juin 1878
48000028.7 Fabaceae Vicia pyrenaica Juin 1878
48000028.8 Rosaceae Potentilla nivalis Août 1878
48000028.9 Ranunculaceae Ranunculus pyrenaeus Juin 1878
48000028.10 Cistaceae Helianthemum canum Juin 1878
48000028.11 Violaceae Viola biflora Juillet 1878
48000028.12 Rosaceae Dryas octopetala (en fleur) Août 1878
48000028.13 Fabaceae Oxytropis pyrenaica Juin 1878
48000028.14 Polygalaceae Polygala austriaca Juin 1878
48000028.15 Rosaceae Dryas octopetala (en fruit) Août 1878
48000028.16 Labiaceae Melica officinalis
[= Galega officinalis]
Juillet 1878
48000028.17 Lentibulariaceae Pinguicula vulgaris Juillet 1878
48000028.18 Rosaceae Alchemilla pyrenaica Août 1878
48000028.19 Brassicaceae Hutchinsia alpina Juin 1878
48000028.20 Cistaceae Helianthemum vulgare Juillet 1878
48000028.21 Gentianaceae Gentiana alpina Juillet 1878
48000028.22 Primulaceae Primula integrifolia Mai 1878
48000028.23 Rosaceae Alchemilla alpina Août 1878
48000028.24 Gentianaceae Gentiana acaulis Juin 1878
48000028.25 Gentianaceae Gentiana verna Juin 1878
48000028.26 Liliaceae Gagea liottardi Juin 1878
48000028.27 Resedaceae Astrocarpus sesamoides Juillet 1878
48000028.28 Apiaceae Bupleurum graminifolium Juillet 1878
48000028.29 Fabaceae Phaca astragalina Juillet 1878
48000028.30 Primulaceae Soldanella alpina Juin 1878
48000028.31 Gentianaceae Gentiana pyrenaica Juillet 1878
48000028.32 Asteraceae Leontodon pyrenaicus Juillet 1878
48000028.33 Saxifragaceae Saxifraga aizoides Août 1878
48000028.34 Rosaceae Potentilla alpestris Juin 1878
48000028.35 Liliaceae Fritillaria pyrenaica Juin 1878
48000028.36 Saxifragaceae Saxifraga stellaris Juillet 1878
48000028.37 Fabaceae Coronilla minima Juin 1878
48000028.38 Polygonaceae Polygonum viviparum Juillet 1878
48000028.39 Scrophulariaceae Veronica nummularia Juin 1878
48000028.40 Rosaceae Potentilla alchemilloides Août 1878
48000028.41 Asteraceae Leucanthemum alpinum Juillet 1878
48000028.42 Brassicaceae Draba aizoides Juin 1878
48000028.43 Scrophulariaceae Linaria supina Juin 1878
48000028.44 Gentianaceae Gentiana glacialis Juillet 1878
48000028.45 Iridaceae Crocus multifidus Novembre 1878
48000028.46 Scrophulariaceae Linaria alpina Juin 1878
48000028.47 Boraginaceae Myosotis pyrenaica Juillet 1878
48000028.48 Asteraceae Artemisia villarsii Juillet 1878
48000028.49 Asteraceae Erigeron uniflorus Juillet 1878
48000028.50 Dipsacaceae Scabiosa columbaria Juillet 1878
48000028.51 Fabaceae Lotus corniculatus Juillet 1878
48000028.52 Violaceae Viola cornuta Juillet 1878
48000028.53 Asteraceae Aster alpinus Juillet 1878
48000028.54 Apiaceae Meum athamanticum Juillet 1878
48000028.55 Asteraceae Homogyne alpina Juillet 1878
48000028.56 Ericaceae Erica vagans Août 1878
48000028.57 Saxifragaceae Saxifraga bryoides Août 1878
48000028.58 Ranunculaceae Ranunculus gouani Juillet 1878
48000028.59 Ericaceae Calluna vulgaris Août 1878
48000028.60 Saxifragaceae Saxifraga oppositifolia Mai 1878
48000028.61 Primulaceae Gregoria vitaliana Juin 1878
48000028.62 Ranunculaceae Ranunculus alpestris Juillet 1878
48000028.63 Apiaceae Angelica pyrenaea Août 1878
48000028.64 Salicaceae Salix pyrenaica Juin 1878
48000028.65 Asteraceae Bellis perennis Juillet 1878
48000028.66 Rosaceae Geum montanum (en fleur) Juillet 1878
48000028.67 Brassicaceae Thlaspi alpinum Juin 1878
48000028.68 Ranunculaceae Anemone narcissiflora Juin 1878
48000028.69 Gentianaceae Gentiana campestris Août 1878
48000028.70 Brassicaceae Cardamine alpina Juillet 1878
48000028.71 Fabaceae Trifolium alpinum Juillet 1878
48000028.72 Primulaceae Primula intricata Juin 1878
48000028.73 Rosaceae Geum montanum (en fruit) Août 1878
48000028.74 Brassicaceae Iberis garrexiana Août 1878
48000028.75 Brassicaceae Erysimum ochroleucum Juin 1878
48000028.76 Aspleniaceae Asplenium halleri Juillet 1878
48000028.77 Aspleniaceae Asplenium septentrionale Août 1878
48000028.78 Aspleniaceae Asplenium angulare Août 1878
48000028.79 Aspleniaceae Asplenium viride Juillet 1878
48000028.80 Aspleniaceae Asplenium ruta-muraria Août 1878
48000028.81 Botrychiaceae Botrychium lunaria Juin 1878
48000028.82 Pteridaceae Allosorus crispus (fronde stérile) Août 1878
48000028.83 Cystopteridaceae Cystopteris fragilis Août 1878
48000028.84 Dryopteridaceae Aspidium lonchitis Août 1878
48000028.85 Pteridaceae Allosorus crispus (fronde fertile) Août 1878

 

 


Notes


  1. Il existe un Docteur Guède membre de la commission du 16e arrondissement à Paris et du comité d’hygiène du même arrondissement, qui a laissé quelques écrits en histoire. Une chapelle a été érigée au 4 rue d’Auteuil (16e arrondissement) en 1937. Les recensements pour les années disponibles de 1926, 1931 et 1936 n’indiquent aucun Dr Guède à cette adresse. L’album aurait donc été acquis par lui avant 1926.

  2. C’est par erreur que les principaux articles mentionnant son activité professionnelle l’appelle Victor Baylac (Tissandier, 1879 ; Anonyme, 1879).

  3. Branche Baylac dit Pauly.

  4. Archives départementales des Hautes-Pyrénées, cote 123 E DEPOT 1Z21, 1847.

  5. Arch. dép. Htes-Pyrénées, cote 1 R 9, 1867.

  6. Arch. dép. Htes-Pyrénées, cote 2 E 3/796, 1872.

  7. Arch. dép. Htes-Pyrénées, cote 2 E 3/802, 1872.

  8. Arch. dép. Htes-Pyrénées, cote 2 E 3/827, 1878.

  9. Bulletin administratif du Tonkin, 6 décembre 1915.

  10. Arch. dép. Htes-Pyrénées, cote 2 E 3/872, 1887.

  11. Arch. dép. de l’Hérault, cote 3 E 294/25, 1887.

  12. Arch. dép. de l’Hérault, cote 3 E 294/26, 1888.

  13. Arch. dép. des Pyrénées-Orientales, cote 6 M 274/164, 1901.

  14. Arch. dép. du Var, cote 11 M 2/245, 1906.

  15. Arch. dép. du Var, cote, 7 E 117_16, 1914 ; Le Petit Marseillais, 29 septembre 1914.

  16. Il est recruté le 8 août 1873 d’après Gentili (1962). Il est renvoyé par Vaussenat en août 1882 (Davoust, 2000).

  17. La Gazette des Eaux, 5 janvier 1882 ; Le Mémorial des Pyrénées, 15 janvier 1882 ; L’Indépendant des Basses-Pyrénées, 17 janvier 1882.

  18. https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/cbnpmp_demandeautorisationl411-2.pdf 

  19. Cet herbier appartient à l’Université Paul Sabatier - Toulouse III (Observatoire Midi-Pyrénées) qui l’a mis en dépôt au Conservatoire botanique des Pyrénées et de Midi-Pyrénées (BBF). Voir : http://cbnpmp.blogspot.com/2018/02/conference-histoire-dherbiers-escaladieu.html 

  20. Entre 1882 et 2017, une hausse moyenne de 1,7° a été mesurée au pic du Midi. https://www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr/wp-content/uploads/2022/01/Evolution-climat-Ariege.pdf

 

 


Auteur


Cédric Audibert
Musée des Confluences, Centre Louis Lortet, 13A rue Bancel 69007 Lyon.
Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

 

Citation


Audibert C., 2025. Un herbier de la flore du pic du Midi par Vincent Baylac. Colligo, 8(1). https://revue-colligo.fr/?id=102.